Lennui. Lengagement est lucide, lexécution commencera dans quelques jours, tiennent peu de place, et lamour aucune. Votre américain a été Bouvard alla chercher leur baignoire et quand tout fut prêt, il sy plongea, muni dun thermomètre. 13 14 octobre : Vous naurez pas Bouvard et Pécuchet lesquelles nous tentons de nous approprier le réel. Ce ne peut être quune Jusquà présent, ce nest pas drôle dit Foureau. Commencez, je méloigne une minute. Et il revint, en fumant dans un Abd El-Kader, reste dernier de la porte aux pipes. 2 Cor. F-S, lettre du 25 novembre 1872, Ce que je rêve, pour le moment, est une chose plus considérable. Et qui aura la prétention dêtre comique Cf. P. 465 et O.C t. XV, p. 552, p. 573, t. XVI, 233, p 339. 24 Afin de se mortifier, Pécuchet supprima le petit verre après les repas, se réduisit à quatre prises dans la journée, par les froids extrêmes ne mettait plus de casquette. E24 philosophique. Or, le plus vaste des problèmes, celui qui contient tous les Ils la questionnèrent ; et elle conta quelle avait servi dans sa ferme. Cétait cette petite fille qui versait à boire aux moissonneuses quand ils étaient venus. Deux ans plus tard, on lavait prise comme aide, au château et renvoyée par suite de faux rapports. Observons! Et pendant quinze jours, après le déjeuner habituellement, ils cherchaient dans leur conscience, au hasard espérant y faire de grandes découvertes, et nen firent aucune ce qui les étonna beaucoup. 304 fallait de bien sérieuses raisons. Dabord, et de manière assez étrange, On sait que dans les Nouveau Roman, lordre chronologique nest plus respectÃ. Dans Bouvard et PÃcuchet, on est Ãgalement tÃmoin dun dÃdain envers la chronologie. Comme la montrà Renà Descharmes, il est impossible de concilier les indications de durÃe et les quelques dates fournies par le texte ; trente ans sÃcoulent au bas mot entre la rencontre des deux hommes et le chapitre X : Bouvard et PÃcuchet ont prÃs de quatre-vingt ans quand ils entreprennent lÃducation de Victor et de sa sÅur ; ni eux, ni les comparses ne semblent pourtant avoir vieilli. De nombreuses activités sont prévues pour loccasion…. Citadins depuis leur naissance, ils achètent une ferme et simaginent que lon peut devenir cultivateur juste en lisant des livres. Le ton de est mordant, il se moque de ces deux imbéciles qui croient tout savoir et se sentent supérieurs aux paysans du coin. Après tout, il pouvait en revenir croyant, ne refusait pas de lêtre, et céda par complaisance. On recommande de la contrôler avec les sens. Mais ils peuvent épaissir leurs ténèbres. Dune sensation confuse, une loi défectueuse sera induite, et qui plus tard empêchera la vue nette des choses. Un autre procÃdà systÃmatiquement utilisà dans cette Åuvre posthume est la juxtaposition antithÃtique. Dans le premier volume, elle se fait en dialogue : Un tel affirme queâ dit Bouvard ; Oui, mais un tel autre soutient queâ rÃpond PÃcuchet. Dans la copie, Flaubert prÃvoyait de prÃsenter lun à la suite de lautre des textes contradictoires : deux avis contraires sur le même sujet, deux affirmations incompatibles, une assertion et un fait qui le dÃment. Leur manque dintelligence fait conclure Bouvard et Pécuchet à la déficience ou à la non-valeur des matières et des disciplines étudiées. Nous vous proposons un extrait de lœuvre posthume de Gustave Flaubert Bouvard et Pécuchet, ces deux copistes parisiens partis expérimentés les sciences dans une ferme du Calvados achetée avec lhéritage dun oncle de Bouvard. Nos deux compères, qui ont bien failli être nommés les deux cloportes 1, vont tour à tour étudier et expérimenter lagriculture, les sciences, lhistoire, la littérature, la politique, le corps et lâme, la religion et léducation 2. Rendait pas compte de lampleur que prend leur obsession, comme sils adoucissaient la Bouvard ouvrit les cuisses, se tordait les flancs, balançait son ventre, soufflait comme un cachalot ; puis regardait le thermomètre, qui baissait toujours : Je ny comprends rien! Je me remue, pourtant! .